Matière extraterrestre :
explorations scientifiques, inspirations artistiques

Infiniment proche

Exposition vidéo : six artistes, six univers

Du lundi au vendredi de 08 h à 20 h à LILLIAD

L’œuvre explore la relation entre la naissance du parler et celle de l’univers. Le projet s’inspire de la « Misurgia Universalis » de Kircher (1650), un orgue cosmique montrant la création de l’univers et de Juana Inès de la Cruz (1689) qui a matérialisé, à travers ses poèmes, l’affrontement des cultures. Pour eux, les outils scientifiques, l’étude des langues et la mystique convergent en un seul point.

Misurgia Sisitlallan est un voyage entre le microscopique et le macroscopique. Sa narration mélange des considérations anthropologiques et scientifiques.  L’œuvre jette un coup d’œil sur la - les histoire·s coloniale·s et sur sa·leur matérialisation·s / dématérialisation·s, au travers des langues et de leurs traductions. Le parcours présente ici une version vidéo de l’oeuvre. En savoir plus sur l’artiste et son œuvre

 

 

 

Introduit en milieu naturel, un robot traque la lumière du soleil afin d’assurer sa propre survie. Dans le film ce n’est pas tant le robot qui doit s’adapter à l’environnement que l’environnement qui s’adapte à la présence du robot. Il tente de trouver sa place, d’introduire son propre rythme dans une partition où dialoguent déjà le végétal, le minéral et l’animal. En savoir plus sur l’artiste et son œuvre

 

 

 

Ce film montre un monde inquiétant, étrange mais ludique composé uniquement de sel. La beauté plastique des cristaux et leur côté corrosif crée une curieuse antinomie qui rappelle une créature vivante, envahissante et dangereuse, dénonçant la désertification de certaines zones du monde sous l’emprise de la surindustrialisation. En savoir plus sur l’artiste et son œuvre

 

 

 

Tourné aux abords d’un observatoire, dans un désert de lave -où la Nasa a testé le rover Curiosity avant de l'envoyer sur Mars - mais aussi dans une forêt qui témoigne de l’état de notre continent il y a 50 millions d’années, Cosmorama crée les conditions d'une expérience sensible et collective de la désorientation, du bouleversement des échelles spatiales et temporelles. Il interroge nos perceptions, nos représentations et tente de réintroduire les notions d’inconnu, d’incertitude et d’étonnement dans notre rapport au monde. En savoir plus sur l’artiste et son œuvre

 

 

 

HELIOTROPE, d’Hadrien Tequi (10 mn)-  PLANETE A, de Momoko Seto (8 mn) – TRAUM de Smith (26 mn) - L’OBSERVATOIRE de Vincent Ceraudo (18 mn)

Introduit en milieu naturel, un robot traque la lumière du soleil afin d’assurer sa propre survie. Autonome en énergie et dans ses déplacements, le robot simule le comportement primaire commun à tous les êtres vivants : l’instinct de survie.

 

 

 

Yevgéni est un jeune technicien qui travaille au sein d’un centre spatial comme opérateur de lancement d’astronefs. Il rêve de voyager dans l’espace mais sa maladie, la narcolepsie, le cloue au sol. À mesure que Yevgéni se désincarne et se dissout dans le cosmos, apparaît Jénia, une jumelle-écran, qui s’incarne à jusqu’à devenir la nouvelle forme de ce dernier, celle de sa survivance à ce trauma. Traum tente de donner une forme, un corps, à cette métamorphose, à cette énigme d’une seconde naissance post-traumatique. En savoir plus sur l’artiste et son œuvre

 

 

 

Le projet se déroule en une succession d’expériences filmées dans l’observatoire Camille Flammarion, à Juvisy-sur-Orge. L’idée conductrice du film repose sur les rapports entre la télépathie et l’astronomie, corrélat mystérieux qui hanta jusqu’à la fin de sa vie les recherches du scientifique français Camille Flammarion (1842-1925). Le 18 janvier 2016, un groupe composé d’un médium, de scientifiques et d’enquêteurs paranormaux est invité dans un observatoire en banlieue parisienne. Pendant plusieurs jours, ils tentent d’explorer le lieu au travers de leurs aptitudes spécifiques. Il s’agit d’abord de faire éprouver à celui qui regarde le film, les tremblements et les incertitudes suscités par l’expérience télépathique, les vacillements du sentiment de réalité et d’identité qu’elle entraîne. En savoir plus sur l’artiste et son œuvre